La randonnée, le running, l’escalade et le VTT ont bien moins d’impacts sur l’environnement que la F1, le motocross ou le jet-ski, tant au niveau de la fabrication des équipements que de leur pratique et de leur fin de vie. Il n’y a donc pas de raison d’arrêter.
En revanche, il faut aussi s’intéresser à tout ce qui entoure les sports de plein air : l’achat de matériel, les déplacements, l’alimentation… C’est là que nos habitudes ne sont pas toujours les plus vertes.
La gourde est l’amie des sportifs, tout comme le sac poubelle glissé dans la poche ou dans le sac à dos pour ramener et trier ses déchets à la maison. Il ne faut jamais laisser d’emballages s’envoler ou en oublier derrière soi, ils pollueraient le sol pendant des années et pourraient être dangereux pour les animaux. Lors d’une cinquantaine d’opérations de ramassage en montagne, organisées par Montagne Zéro Déchet en 2022, plus de 11 tonnes d’ordures avaient été récoltées.
Si on fait un trek une fois par an, emprunter un sac de randonnée ou louer une tente. Évite de consommer des matières premières, de l’énergie et de l’eau pour fabriquer des équipements qui serviront peu. Cela évite aussi de s’encombrer !
Source : ADEME